1960, un tremblement de terre a secoué le sud
Chili. Sa magnitude était de 8,8 sur l’échelle de Richter. Il y a eu des morts.
Au sud Ancud, petite ville au nord des îles de Chiloé et particulièrement à
Chepu après le tremblement de terre un tsunami arrivait. Les vagues étaient
grosses. Le terrain s’est affaissé de plus d’un mètre. Il y avait une forêt
d’arbres, tout était vert. Les vagues ont submergé la forêt et les herbes. La
rivière s’est accrue de dizaines de mètres. Les arbres ont été abattus et
seules des branches pouvaient dépasser de l’eau.
Cinquante quatre ans plus tard j’ai vu ce
qu’avait fait un tsunami à cette bande de terre. En bateau nous nous sommes
promenées dans cette forêt engloutie par les eaux. C’était époustouflant !
Et très calme. Seuls quelques arbres étaient debout sans branche naturellement.
Des bouts d’arbres et des branches flottaient comme pour prendre de l’air. Les
herbes ont repoussés aussi. On aurait dit un tableau d’un peintre contemporain.
Nous sommes arrêtées pour prendre la mesure de ce qui c’était passé. Je me
sentais faible. Très faible par rapport à la terre et a l’eau qui peuvent nous
enlever ce qu’on à de plus cher.
Il y a des églises dans les îles de Chiloé qui
sont classées patrimoine mondial de l’UNESCO. Elles sont très belles. Certaines
regardent la mer, d’autre la forêt et d’autres les prairies. Ne sont elles pas
là pour nous dire que le Chili est fragile et qu’à n’importe qu’elle moment un
tremblement de terre peut surgir et un tsunami par dessus le marché ?
Nous n’avons pas vécu une secousse pour le
moment au Chili, j’espère qu’il va en être ainsi jusqu’à la fin de notre
séjour.
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