Le temps passe si
vite…
Après avoir
quitté Ibarra qui est à 120 kilomètres de la frontière et avant d’aller à Quito
nous nous sommes arrêtées à Otavalo qui abrite un des plus grand marché de
l’Equateur (dans le guide ils disent de l’Amérique du Sud…). Tous les stands
étaient ténues par des Amérindiens. Sur ces étales étaient exposés des ponchos,
des pull-overs, des chapeaux de Panama, des sacs avec des couleurs vives, des
flutes, des nappes, des couvertures, des peintures, des bijoux etc… Nous avons
fait des frais : Xénia a acheté un panama et moi un pull-over.
Nous sommes
arrêtées aussi à « la mitad del mundo » (à l’équateur). J’ai attendu
que notre GPS disent 0º0’0’’ et c’était là. Il y avait une ligne avec un
monument qui marquait Equateur.
Maintenant nous
sommes à Quito dans un hôtel de backpackers, avec en terrasse une vue sur toute
la ville et les montagnes qui surplombent la capitale. Nous ne sommes pas les plus
veilles dans cette auberge. Hier on a rencontré une Américaine de 77 ans qui
voyage toute seule. Elle voyage depuis deux ans et elle a fait toute l’Amérique
Latine. Elle est journaliste. Elle nous a montré une carte qui compare la
colonne vertébrale humaine avec l’Amérique du sud et c’est toute à fait
fascinant comme les deux courbes se ressemble. J’aimerais bien à 77 ans
déambuler le monde comme elle !
Les Equatoriens
sont très sympathiques. Ils nous demandent toujours d’où on vient, où on va,
quelle est notre nationalité… On a eu une grande conversation avec un chauffeur
de taxi. Il nous a demandé « Comment on voit Raphael Correa à
l’étranger ? ». On lui a répondu que de l’étranger on le voyait plutôt
comme communiste. Il a dit qu’il était
d’accord mais que le communiste n’était pas la bonne façon de procéder. Il nous
a dit que la communication du gouvernement était très bonne et que ça coûtent
des millions de dollars mais il qu’il a beaucoup trop de cubains dans le
gouvernement. Que l’éducation était bonne mais la santé ce n’était pas vraiment
ça. Ce qu’avait fait Correa c’était d’améliorer les routes c’est comme cela
qu’il a amélioré la vie des gens (les routes sont superbe !).
Alors faut-il
croire tous ces panneaux publicitaire qui nous disent « ¡La revolution
está en marcha !
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