Quand on a sortit
le van du garage, on a voulu trouver un mécano pour vider la bouteille de gaz. Nous
avons fait cinq lieux différents pour finalement arriver aux pompiers de la
ville. A part les pompiers personne ne savaient comment libérer le gaz. Le capitaine
des pompiers nous a dit qu’ils ne faisaient pas ça. Il a appelé deux compagnies
de gaz pour voir s’ils pouvaient mettre le gaz de notre bombonne dans une autre
bombonne. Une entreprise à dit oui mais vu l’heure tardive (14h) à laquelle on
appelait ce serait pour demain matin…
La voiture devait
être le lendemain matin au port pour embarquer. Nous allions perdre le droit
d’embarquer parce qu’on avait pas pu vider notre bouteille de gaz.
En plus nous
avions remplit la bouteille au Mexique pour que ça nous dure longtemps. Au
Panama il fait chaud, on ne peut pas mettre le chauffage et la cuisine ne
consomme rien du tout.
Finalement un des
pompiers nous a dit ‘’Revenez ce soir, on va vous libérer le gaz en mettant de
l’eau dessus’’.
Durant le reste
de l’après-midi on a essayé de consumer du gaz en allumant les brûleurs… Au
bout d’une demi-heure ça n’avait pas bougé… et puis ça chauffait le bus. On
a appelé Pamela (la vendeuse de la compagnie maritime) ; elle nous a dit
que si on ne le vidait pas on devait payer 300 dollars de plus parce qu’on
transportait des combustibles dangereux !
Le soir, les
pompiers se sont attaqués à la pompe à gaz. Ils ont branché l’eau et l’ont envoyée
sur la bouteille et ils ont ouvert le gaz.
Il a fallut deux
heures pour vider trois gallons de propane et au moins 4000 litres d’eau
pour asperger la bouteille. Je crois que c’est les minutes les plus pénibles
que j’ai vécu dans ce voyage ! Je ne savais pas du tout que c’était si
dangereux de vider une bouteille de gaz.
No comments:
Post a Comment